Publier un livre : oui, mais comment faire ?
Ça y est, votre livre est achevé. Vous soupirez de plaisir : il vous plaît, il est le fruit de longues heures de travail, d’écriture, de corrections, de lecture et relectures. Et maintenant, il est là, fini, enfin prêt à vivre une nouvelle aventure : celle de sa publication et de sa rencontre avec les lecteurs.
Mais par où commencer et à qui s’adresser ? Comment publier votre texte ? Comment faire pour que votre manuscrit se transforme en ebook ou en livre papier ? Comment le mettre en vente ? Quelles alternatives s’offrent à vous : vous autoéditer ou trouver un éditeur ? Petit ou grand ? Quelles maisons d’édition devez-vous cibler ? Et s’il y avait une autre solution ? Avec Édith & Nous, ce n'est plus vous qui cherchez un éditeur : c'est lui qui vous trouve...
PUBLIER UN LIVRE SOI-MÊME : L’AUTOÉDITION
L’émergence de nombreuses plateformes d’autoédition permet désormais à tout auteur d’éditer son propre ouvrage, de le publier et même de le promouvoir grâce aux réseaux sociaux, aux plateformes d’avis littéraires et aux réseaux de chroniqueurs.
Ainsi, chacun a la possibilité de créer lui-même la couverture de son livre, de mettre en page sa quatrième de couverture après avoir imaginé un texte incitatif et séduisant, de générer un code-barre, de déterminer le prix, de choisir le format, de se voir attribuer un numéro ISBN... En somme, de convertir un texte en livre et de le publier, en version numérique et imprimée, en France comme à l’étranger. Mais encore faut-il avoir le temps et les compétences pour le faire.
Toutes les plateformes d’autoédition ne proposent pas les mêmes services. Elles s’adaptent au besoin d’accompagnement de l’auteur ainsi qu’aux budgets. Car oui, les options proposées par ces plateformes sont souvent très coûteuses. Pour publier son livre, un auteur peut se servir d’un simple outil, comme Amazon KDP, et tout faire lui-même au prix de quelques heures de travail (et de quelques cheveux arrachés !). Ou bien, il a la possibilité de choisir parmi des services proposant des prestations enrichies et payantes, comme Librinova, Publishroom ou encore Iggybook, qui s’occuperont de la couverture, du référencement, de la promotion, etc.
En réalité, toutes ces plateformes se distinguent essentiellement par :
- L’accès au référencement de votre livre en ebook (version numérique) ou en broché (version papier), dans les librairies en ligne et les librairies physiques
- Les options de relecture, de correction, de maquette, de promotion, d’accompagnement dans toutes les phases de vie de votre livre
- Les modalités de rémunération : prix des services, abonnements, forfaits, commission sur les ventes, etc.
Quels que soient votre ambition et votre projet littéraire, l’autoédition requiert des compétences hétéroclites et beaucoup de temps. Mais elle a l’avantage de permettre à chaque auteur de rester maître de son œuvre : de la naissance de l’idée à l’écriture de l’histoire, de la fabrication du livre jusqu’à sa commercialisation. Également, c’est important, les auteurs restent propriétaires des droits d’exploitation de leur œuvre : ils cèdent parfois le droit non-exclusif de distribuer et diffuser leurs livres mais peuvent continuer à présenter ces mêmes livres à des maisons d’édition.
Pour en apprendre davantage sur les rouages de l'autoédition et toutes les choses à savoir pour bien appréhender cette méthode de publication, vous pouvez consulter les conseils du site publiersonlivre.fr.
AUTOÉDITION RIME AVEC AUTOPROMOTION
Finalement, l’autoédition est à la portée de tous, si tant est que l’on choisisse la formule qui convient le mieux à son budget, à ses compétences (non, tout le monde n’est pas né avec un ordinateur dans les mains), et au temps que l’on peut ou que l’on souhaite y consacrer.
Mais il reste encore une question : la promotion de votre livre. Référencer votre ouvrage est une chose, le dire à votre famille et à vos amis aussi, mais qu’en-est-il de sa visibilité ? De sa rencontre avec les lecteurs ?
Faire référencer son livre, sur les sites des librairies en ligne ou sur Dilicom, ne signifie absolument pas le rendre visible et le faire connaître des lecteurs. Non, cela signifie simplement qu’il existe, en effet, dans une base de données et qu’un lecteur a la possibilité de le commander à son libraire… Encore faut-il que son libraire connaisse votre livre ! Pour cela, il faudra vous déplacer dans les librairies, convaincre les libraires de prendre votre livre et en parler sur les réseaux, car le bouche-à-oreille reste une technique très efficace qui a fait ses preuves. Il faudra aussi trouver des médias, des chroniqueurs qui posteront leurs avis, se rendre dans les salons littéraires pour échanger avec d’autres auteurs qui vous livreront leurs conseils et petites astuces.
Faire seul la promotion de son livre est un travail de titan. Plus de 100 000 livres sont publiés chaque année en France. Alors, sans une promotion régulière, pertinente, bien pensée et à grande échelle, il sera quasiment impossible de voir vos ventes décoller.
BON À SAVOIR
Les associations d’auteurs attendaient depuis des années une extension des droits des écrivains autoédités. Un décret publié en août 2020 prévoit d’étendre le régime social des artistes-auteurs aux écrivains autoédités. Aujourd’hui, s’autoéditer nécessite la création d’une autoentreprise pour déclarer les revenus liés à la vente de son livre.
PRÉSENTER SON MANUSCRIT AUX MAISONS D’ÉDITION
En complément ou à la place de l’autoédition, vous pouvez opter pour l’envoi de votre manuscrit aux maisons d’édition. Pourquoi en complément ? Parce que l’un n’empêche pas l’autre. S’il est vrai que quelques rares maisons refusent des œuvres autoéditées, il est surtout plus communément observé qu’elles ont appris, depuis quelques années, à repérer sur en ligne les nouveaux auteurs qui émergent en autoédition. Certains professionnels de l’édition occupent d’ailleurs des postes entièrement consacrés à ce nouveau sport ! Depuis les belles destinées d’Agnès Martin-Lugand, repérée sur Internet, ou d’Aurélie Valognes, pour ne citer que ces deux auteures à succès, les dénicheurs de pépites scrutent régulièrement les tops-ventes des plateformes digitales.
Cependant, « se montrer » sur les réseaux sociaux et utiliser tous vos canaux de communication ne suffira pas à signer un contrat avec une belle maison d’édition. Ce n’est qu’en choisissant d’envoyer votre manuscrit aux éditeurs, que vous multiplierez vos chances d’être publié… et du même fait, vous entrerez dans la case des éternels optimistes pour qui le dicton « qui ne tente rien n’a rien » est devenu un mantra quotidien !
Car oui, envoyer son manuscrit aux éditeurs tient davantage du parcours du combattant que d’une balade de santé. Et puis, il y a beaucoup beaucoup beaucoup (beaucoup) d’inscrits et très très très (très) peu de reçus.
Mais après tout, vous avez raison : si votre envie, votre rêve, votre ambition est de travailler main dans la main avec un éditeur, alors foncez ! Mais pas tête baissée, car attention, on n’envoie pas son manuscrit comme on lance une bouteille à la mer. Non, il faut entreprendre des recherches, pour connaître chaque maison, son catalogue, sa philosophie, cibler puis écrire à chacune une lettre d’accompagnement personnalisée qui saura séduire les éditeurs ou au moins les interpeler. Et puis, après tout ça, après des heures de recherches et avec des kilos de papier et beaucoup de timbres (on exagère à peine), il faudra vous armer de patience, car en moyenne, on vous répondra sous trois à six mois.
À COMPTE D’ÉDITEUR, D’AUTEUR… ET MÊME « À DEMI » !
Avant d’envoyer votre manuscrit, vous devrez veiller à ce que votre texte s’inscrive dans la ligne éditoriale de chaque maison que vous solliciterez.
Pour cela, vous allez éplucher les sites des éditeurs, demander des avis, et parfois même enquêter pour savoir s’il s’agit d’une maison d’édition à compte d’éditeur, à compte d’auteur... voire à compte dit « à demi ». Car ce sont des choses bien distinctes.
La première catégorie, les maisons à compte d’éditeur, mise sur votre livre, prend à sa charge la fabrication, la commercialisation, la promotion, la diffusion, la distribution (etc.), tandis que les deux autres catégories, celles dites à compte d’auteur ou « à demi », demandent à l’auteur de s’autofinancer intégralement ou partiellement.
Les auteurs se méfieront donc de ces maisons, car les conditions de ces structures ne sont pas toujours présentées de manière claire et transparente. Souvent, il est expliqué aux auteurs qu’un comité de lecture examinera leur manuscrit et rendra un avis sous quinze jours… avis qui sera toujours favorable dans la mesure où l’auteur aura à financer tout ou partie de la fabrication de son propre livre !
1 À 2 % : LE CHIFFRE QUI PIQUE
1 à 2 %, c’est le pourcentage de manuscrits acceptés par les maisons d’édition en France. Pourquoi un tel chiffre ? Notamment parce que les éditeurs sont submergés par la demande : les maisons les plus importantes reçoivent jusqu’à dix textes par jour. De plus, beaucoup de manuscrits ne s’inscrivent pas dans la ligne éditoriale de la maison d’édition à laquelle ils ont été soumis. Ils ont été mal orientés, mal aiguillés ou mal présentés.
En conséquence, d’un côté, les auteurs sont découragés de recevoir pour toute réponse à leurs efforts des lettres de refus parfois six mois après leur envoi et, de l’autre, les éditeurs craignent de passer à côté d’une pépite cachée dans les piles de manuscrits qui s’entassent inexorablement sur leur bureau.
DE NOUVELLES ALTERNATIVES POUR PUBLIER UN LIVRE
Quoiqu’il en soit, la démarche pour publier un livre est souvent longue et coûteuse puisque 50% des éditeurs n’acceptent les manuscrits qu’imprimés et reliés (étude réalisée auprès des 200 premiers éditeurs français). De plus, cette démarche reste assez aléatoire, car comment être sûr de l’avoir envoyé au bon éditeur et comment savoir si votre manuscrit a été lu.
Heureusement, la digitalisation du monde du livre a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives, de voir les choses un peu autrement. Certains se sont dit : et s’il existait un autre moyen, plus simple et plus rapide, de trouver un éditeur ? Et si la voie traditionnelle n’était plus la voie sacrée ? Et si l’éditeur venait au contact des auteurs ? Si l’éditeur pouvait venir « faire son marché » en un seul et même endroit ? Si les auteurs, en un clic, pouvaient adresser leur manuscrit à plusieurs éditeurs à la fois ?
SIMPLICITÉ ET RAPIDITÉ
C’est ce qu’ont imaginé et concrétisé les équipes d’Édith & Nous en créant la première plateforme digitale entièrement dédiée à la mise en relation des auteurs et des éditeurs.
Le principe est simple, pour les écrivains comme pour les maisons d’édition.
Si je suis auteur : je télécharge mon manuscrit, je le décris en quelques lignes, j’ajoute des mots-clés et je le rends accessible à des dizaines d’éditeurs partenaires de la plateforme en quelques minutes.
Si je suis éditeur : je trie les manuscrits rapidement et facilement à l’aide, notamment, de la recherche par genre et par mots-clés (c’est-à-dire les thèmes abordés dans le livre). Ensuite, quand un synopsis me plaît, je consulte les premières pages du manuscrit et l’auteur reçoit une notification. Quand je mets une option dessus, pour le lire en entier, l’auteur reçoit un email et je peux entrer en contact avec lui.
L’ÉDITEUR À LA RENCONTRE DE L’AUTEUR
Par ce système, Édith & Nous a inversé le rapport entre l’auteur et l’éditeur. Ce n’est plus l’auteur qui vient toquer à la porte de l’éditeur pour lui présenter son manuscrit, mais l’éditeur qui vient chercher un ou plusieurs nouveau(x) manuscrit(s) à publier parmi un panel de textes rangés et triés selon ses critères de recherche et sa ligne éditoriale. Les éditeurs croulent sous les manuscrits mais découvrir de nouveaux textes et publier les meilleurs livres reste un enjeu majeur dans un contexte d’acquisition hyper concurrentiel.
Ainsi, Édith & Nous permet aux auteurs de gagner en visibilité auprès des maisons d’édition et de savoir quand ils sont lus ; et aux éditeurs, de gagner du temps en s’affranchissant des tâches chronophages et à faible valeur ajoutée inhérentes à la recherche de nouveaux manuscrits.
DES SERVICES SUR-MESURE
Édith & Nous propose également ses propres services de relecture et de correction réalisés par une large équipe de professionnels, composée de correcteurs et de conseillers littéraires issus des plus prestigieuses maisons d’édition. Pour mettre toutes les chances de son côté, un auteur a donc la possibilité, via la plateforme, de faire relire son manuscrit et de l’améliorer sur les conseils rédigés, avisés et objectifs de professionnels littéraires.
En sélectionnant en amont les éditeurs qui seront référencés sur la plateforme, les équipes d’Édith & Nous évitent également aux auteurs les déboires et mauvaises surprises que peut entraîner la rencontre avec une maison d’édition, qui serait finalement à compte d’auteur ou à compte "à demi". Sur la plateforme, seules les maisons d’édition à compte d’éditeur sont référencées.
En clair, avec Édith & Nous, les auteurs et les éditeurs ont à leur disposition les moyens les plus efficaces pour trouver un éditeur / auteur (de qualité) rapidement !
UN MONDE EN PLEINE MUTATION
Depuis quelques années, le monde de l’édition s’inscrit dans un modèle à deux vitesses : d’un côté, les maisons traditionnelles, qui continuent d’accompagner les écrivains jusqu’aux lecteurs et qui s’adaptent peu à peu aux évolutions digitales ; et de l’autre, l’autoédition et l’émergence quotidienne de nouveaux titres, qui a bousculé les codes de l’édition en apportant aux auteurs à la fois plus de liberté et plus de contrôle sur leur ouvrage.
Ces deux modes de publication n’évoluent pas de façon parallèle ou concurrentielle. Ils se rejoignent parfois et travaillent ensemble, en de rares occasions.
Édith & Nous se situe sur une passerelle entre les deux modes, en proposant d’une part, aux maisons d’édition, de gagner en réactivité dans ce travail essentiel de découverte de nouveaux manuscrits et d’autre part, aux auteurs, de se rendre visibles facilement et rapidement auprès des éditeurs.
Dans un prochain article, nous aborderons la question de la rémunération des auteurs en vous proposant un comparatif entre les rémunérations moyennes issues de l’autoédition et celles de l’édition.