Comment devenir écrivain ?
L’objectif de devenir écrivain est souvent associé à deux idées. La première, idyllique mais rare, est l’image de l’auteur à succès qui consacre sa vie à écrire des livres pour faire rêver ses lecteurs. La seconde, moins désirable, est la figure de l’écrivain précaire, cumulant un second travail à côté de son activité d’écriture et cherchant l’inspiration pour son prochain livre.
Le métier d’écrivain est-il réservé à quelques chanceux ? Est-il obligatoire de vivre de son écriture pour être écrivain ? Peut-on apprendre à devenir un auteur ? L’écriture est-elle un don ? Comment réaliser concrètement son rêve de publier un livre ? Vous trouverez toutes les réponses à ces questions et bien d’autres dans cet article !
Devenir écrivain : un métier atypique
Une formation pour devenir écrivain ?
La première particularité du métier d’auteur est qu’il n’existe pas de formation spécifique à la profession d’écrivain. Il est recommandé de s’orienter vers des filières plutôt littéraires (licence de lettres, classe préparatoire littéraire, formation aux métiers du livre…), puisque cela va de pair avec une certaine sensibilité à la littérature indispensable à tout écrivain. Certains établissements en France proposent par ailleurs des cursus dédiés à l’écriture créative, sans que cela constitue une véritable formation officielle au métier d’écrivain.
En effet, ce n’est certainement pas le diplôme qui fait l’écrivain, en témoignent les parcours des auteurs les plus lus en France. Avant de se mettre à écrire, Michel Houellebecq avait suivi un cursus d’agronomie et d’informatique, Virginie Despentes avait étudié le cinéma, et Joël Dicker, diplômé en droit, a même été attaché parlementaire !
Le métier d’écrivain : beaucoup d’aspirants, peu d’élus
Il n’est pas rare de rêver d’écrire un roman et de le voir un jour publié, phénomène qui a d’autant plus pris de l’ampleur pendant le confinement. Chaque année, de nombreux primo-auteurs envoient leur manuscrit aux maisons d’édition, mais bien peu voient leur texte retenu.
S’il est difficile de faire publier son livre, cela l’est donc d’autant plus pour vivre uniquement de sa plume. L’écrivain se rémunère principalement sur les droits d’auteur de ses écrits, qui tournent en moyenne autour de 10 % du prix du livre. Un auteur devra donc vendre énormément d’exemplaires de son roman avant de pouvoir songer à faire de l’écriture son travail principal, c’est pourquoi le métier d’écrivain seul (sans activité complémentaire) est réservé aux auteurs de best-sellers. Néanmoins, exercer un autre métier en parallèle n’empêche pas d’être écrivain, loin de là, comme l’explique cet article du Monde.
Faut-il du talent pour devenir écrivain ?
L’écriture : un don ?
Deux écoles s’affrontent en ce qui concerne l’art de l’écriture.
- D’un côté, écrire relèverait d’un talent inné, accessible seulement à quelques heureux élus.
- De l’autre, l’écriture serait avant tout le résultat d’un entraînement régulier de sa plume et d’un retravail constant de son texte.
C’est cette dernière conviction que nous partageons chez Édith & Nous : même s’il peut exister certaines prédispositions à l’écriture, elles viennent dans l’immense majorité des cas, à l’origine, d’une passion pour la lecture qui imprègne naturellement la plume. Or, la lecture fait partie intégrante du travail de l’écrivain. L’autre majeure partie de ce travail provient, évidemment, de l’activité d’écriture en elle-même ; c’est en forgeant qu’on devient forgeron !
L’écriture : un travail avant tout !
Si le monde du livre et de l’édition est aussi exigeant, ce n’est pas parce qu’il existe une qualité innée ou un « gène » de l’écrivain réservés seulement à certains. Bien sûr, il est nécessaire d’entretenir un certain goût pour les livres, d’aimer jouer avec les mots, d’avoir l’envie d’explorer des personnages, un univers et une histoire… sans quoi l’idée d’écrire un roman ne viendrait probablement pas à l’esprit. Mais ces inclinations naturelles ne mèneront nulle part sans véritable travail.
En effet, l’écriture d’un roman est un objectif exigeant, réclamant autant de patience et de persévérance que d’humilité sur son propre travail. Le travail de l’écrivain en phase d’écriture de son manuscrit repose sur trois piliers :
- Lire régulièrement, pour nourrir ses idées, se tenir au courant des tendances du monde de l’édition et apprendre des meilleurs en s’imprégnant du style d’écriture propre à chaque auteur. Parce qu’on peut allier l’utile à l’agréable !
- Écrire, si possible tous les jours, non seulement pour travailler ou retravailler sur son manuscrit, mais aussi pour affûter sa plume avec des des exercices d’écriture.
- Accepter un regard extérieur sur ses écrits pour bénéficier de critiques constructives indispensables au retravail de son manuscrit (car aucun premier jet n’est parfait).
« J’ai refait 120 fois Les Fourmis et franchement les premières versions n’étaient pas terribles. »
Bernard Werber
Trouver une maison d’édition pour devenir écrivain
Faire publier son livre chez un éditeur : mission impossible ?
Les chiffres du livre et de l’édition peuvent décourager les plus motivés parmi les aspirants écrivains. Les maisons d’édition reçoivent chaque année davantage de manuscrits, ce qui complique la tâche déjà fastidieuse de repérer les textes de qualité parmi la masse d’écrits reçus. La sélection est alors de plus en plus drastique : de nos jours, sur mille envois en moyenne, seul un manuscrit sera retenu pour devenir un roman publié !
Ainsi, proposer une intrigue et des personnages forts, avec un style attrayant, dans un manuscrit à la présentation irréprochable (orthographe, grammaire, conventions typographiques), ne suffit pas toujours. Pour multiplier ses chances, il est donc courant d’envoyer son texte à de très nombreuses maisons… mais la ligne éditoriale de certaines ne correspond pas toujours au manuscrit en question, ce qui entraîne inévitablement au mieux un refus, au pire aucune réponse. Pour un primo-romancier, gérer ces différents envois et suivre leur progression à chacun coûte du temps, et parfois – quand l’envoi doit se faire par courrier – de l’argent.
Édith & Nous : un accès aux maisons d’édition facilité et sécurisé
Édith & Nous a la volonté de pallier ce décalage croissant entre l’offre massive de manuscrits envoyés et la demande des éditeurs qui peinent à faire le tri. En alliant expertise éditoriale et innovation technologique, nous défendons l’idée que le métier d’écrivain devrait être plus accessible. Sur Édith & Nous, vous pouvez présenter en quelques clics votre manuscrit à plus de 150 maisons d’édition en toute sécurité et le classer parmi plus de 80 catégories littéraires pour cibler au mieux les lignes éditoriales de nos partenaires. Suivre le parcours de votre texte n’a jamais été aussi facile grâce au tableau de bord qui vous affiche le nombre de vues de la présentation de votre manuscrit et vous notifie en cas d’ouverture de celui-ci par un éditeur. Vous avez également la possibilité de mettre à jour votre manuscrit à volonté sur le site, afin de ne présenter que la version la plus aboutie de votre travail à nos éditeurs.
Puisque le travail de l’écrivain ne commence pas avec la recherche d’une maison, Édith & Nous vous fournit également de nombreuses ressources pour vous accompagner dans l’étape cruciale de l’écriture : articles de blog, services de relecture et de correction par des professionnels, accompagnement éditorial pour les auteurs Premium, ainsi que des formations et masterclass d’écriture régulières.
Devenir écrivain est possible : de nombreux auteurs et autrices ont réalisé leur rêve de publier un roman grâce à Édith & Nous. Et si vous étiez le prochain ?